Cependant, l’Etat a adressé une fin de non-recevoir à ceux à l’initiative d’une éventuelle période transitoire dans le pays. Les porte-voix du régime actuel se sont succédé pour affirmer l’opposition ferme de l’Etat à une telle initiative. De manière officielle, la porte-parole du Gouvernement affirmait également, il y a une dizaine de jours, que l’Etat n’a qu’un seul agenda politique, l’élection présidentielle. Une position réaffirmée par tous les gens au sein du pouvoir.
Par sa raideur et son opposition, l’Etat semble avoir forcé ceux à l’initiative de cette option à faire machine arrière. Les grosses formations de l’Opposition à qui l’on prête l’initiative se sont tous prononcés contre une telle initiative. Le TIM et le HVM ont affirmé leur opposition à la mise en place d’une transition, rejetant même être à l’origine d’une telle idée. Encore dernièrement, ces deux formations ont démenti être à l’origine de la publication qui a circulé sur les réseaux sociaux autour d’une transition, comportant la signature de leurs grands patrons respectifs. Il serait difficile de faire croire que l’initiative vient de l’Exécutif en place qui n’a rien à y gagner dans ce plan dont l’objectif n’est autre que de satisfaire les caprices des politiciens avides de pouvoir qui ne songent qu’à leurs intérêts personnels. Un régime de Transition relève d’un suicide politique pour l’actuel Président Andry Rajoelina. Il serait le grand perdant de ce projet qui risque de replonger le pays dans une nouvelle crise socio-économique qui pourrait être fatale pour le peuple malgache, qui fait déjà face aux conséquences de la guerre en Ukraine. Au contraire de l’Opposition pour laquelle une transition serait du pain béni…
La Rédaction